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Bosnia-Herzegovine - Pays chargé d'Histoire

Dernière mise à jour : 5 juin 2022

Nous avons passé que trop peu de temps en Bosnie Herzégovine, 4j et 4 nuits au total. La faute à la géographie de la Croatie qui nous a obligé a redescendre sur la côte pour ne pas louper Dubrovnik, la perle de l’adriatique.


Un ami nous rejoint pour un peu plus d'une semaine à vélo. Il est plutôt léger avec son cadre carbone et ses sacoches backpacking, mais ca lui sera utile car il à 8 jours pour rejoindre l'Albanie où son ferry l'attend !

Après avoir donc récupéré Lucas à Split et fait le plein de victuailles, nous partons du niveau de la mer pour s’élever toute la journée vers les crêtes surplombants la côte: c’est là que commence la Bosnie-Herzégovine !


Nous sommes habitués à ce que frontière rime avec dénivelé et le fait d’être accompagné par notre ami Lucas, grand cycliste, nous donne des ailles! Il fait chaud, et les mètres de dénivelé défilent. Nous atteignons finalement la frontière après une ultime montée en plein soleil à 17h.


Quelques formalités à la douane et notre premier tampon: et oui, nous sortons de la communauté européenne ! La monnaie aussi change et nous passons du Kuna croate au « Mark convertible ». Premier indice d’une longue liste de l’héritage austro-hongrois. Bref, nous redescendons jusqu’au lac Busko où nous plantons la tente au coucher de soleil après un petit plouf bien mérité. Nous sommes seul au monde, c'est splendide !


Nous visons Mostar, et traversons vers le Sud la Herzégovine, car oui, nous ne sommes pas dans la partie Bosniaque, plus au nord. Le pays est complexe et se veut un mixte entre des croates, des bosniaques et des serbes.

En rencontrant les habitants des environs qui nous invitent à boire une bière ou plus tard à planter la tente dans leur jardin (merci!), cela nous saute aux yeux : les locaux boivent des bières croates, parlent croate, arborent le drapeau croate et soutiennent l’équipe de foot croate !


Le niveau de vie est aussi assez élevé dans la région Herzégovine, bien plus que chez les concitoyens bosniaques, nous dit on. Ici tout le monde a des voitures allemandes et beaucoup ont des notions d’allemand, voir y ont vécu (deuxième indice ;) )

Finalement c’est à Mostar que nous rencontrons le plus de diversité, un mixte des 3 peuples, visible ne serait-ce qu’au niveau des édifices religieux.


Nous apprécions le côté historique de la ville, qui porte encore les marques des combats d’il y a 30ans. Le pont iconique qui enjambe la rivière était un symbole physique de lien entre deux peuples, séparés par un cours d'eau. Il fut dynamité pendant la guerre avant d'être reconstruit à l'identique! Mais nous ne sommes pas seul et le contraste est fort avec les jours passés en solitaire sur les routes de l’arrière pays.


Nous quittons finalement la vielle ville en direction de Dubrovnik, en empruntant le Ciro railway. Une ancienne voie de chemin de fer qui reliait les deux villes avant la guerre. C’est Lucas qui nous as dégoté ce chemin et il est parfait, loin du trafic, en tout cas le premier jour! Le second est plus compliqué, le chemin n’est plus goudronné et monte. Au bout de 200m, Lucas subit sa première crevaison… mauvaise augure. Nous continuons et poussons les vélos sur plusieurs kilomètres. C’est dur et il fait chaud, mais nous sommes récompensés par de nombreux tunnels pittoresques et des vieux ponts de l’époque. Ambiance !


Finalement nous nous échappons pour rejoindre la route asphaltée et rouler jusqu’à 16h et la ville portuaire de Neum où nous dévorons un plat local.

La ville de Neum est une attraction en soit: seule ville côtière du pays, elle est supposée donner un accès à la mer pour le commerce, mais clairement la côte s’est transformée en jet-set et les hôtels de luxes ont fleuri. Pas de commerce maritime ici!

Nous dormons sur la plage en face des marinas avant de quitter le pays pour ré-entrer en Croatie, direction Dubrovnik ! La construction d'un immense viaduc devrait permettre dès cet été au croate de relier l'enclave de Dubrovnik sans passer par le pays voisin. Projet pharaonique.


Nous avons adoré ce pays et la gentillesse des gens. Au final nous n’avons découvert que la Herzégovine où les habitants et les coutumes sont très similaires aux Croates. Pour la découverte du peuple bosniaques, nous reviendrons!

Un grand merci à Lucas pour nous avoir accompagné sur ce trajet !



 
 
 

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